Déchets amiante
Publié le 13 août 2020 | Dernière mise à jour le 6 décembre 2021
La production de plus de 200 000 tonnes de déchets d’amiante par an provient essentiellement des activités de rénovation / démolition des bâtiments et infrastructures (Source : publication 2017 du Bureau de Recherche Géologique et Minière d’un rapport de synthèse intitulé "Recueil de données chiffrées sur les gisements de déchets d’amiante au regard des filières de traitement disponibles").
Dans le cadre de l’activité d’une déchetterie, qu’elle accepte ou non des matériaux amiantés, les travailleurs sont susceptibles d’être exposés à des matériaux pouvant contenir de l’amiante (toiture en plaques de fibrociment, ardoises, descentes d’eaux pluviales…). Cette exposition pouvant être à l’origine de graves maladies pulmonaires et de cancers liés au travail.
En effet, même dans les déchetteries n’acceptant pas de matériaux amiantés, une enquête réalisée en Ile-de-France a permis de démontrer la présence d’amiante dans un tiers des déchetteries visitées (Enquête CRAMIF).
Dans ce contexte, il appartient au responsable de ces sites de prendre en compte conjointement les dispositions pour prévenir les risques propres aux travailleurs et celles pour assurer la protection de l’environnement.
Au regard des dangers liés à l’amiante, le ministère du travail a décidé de mener des actions prioritaires auprès des entreprises de ce secteur d’activité et la Direccte Grand Est a décliné régionalement cet axe sous la forme d’une campagne de sensibilisation et d’information préalablement à une campagne de contrôle.
Consultez la plaquette d’information publiée par la Direccte Grand Est« Que faire des déchets de matériaux contenant de l’amiante ? » qui rappelle les obligations minimales à mettre en œuvre, en tant qu’employeur, dans le cadre de l’évaluation des risques et de la protection des travailleurs.