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Les déclarations préalables à l’embauche dans le Grand Est en 2019 - Impact de la crise sanitaire sur les DPAE du premier semestre 2020

Publié le 30 avril 2021 | Dernière mise à jour le 13 février 2024

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En 2019, près de 4 millions de déclarations préalables à l’embauche (DPAE) ont été enregistrées en Grand Est. Le régime général enregistre 93,6 % des DPAE, le solde étant comptabilisé par le régime agricole.
Les déclarations préalables à l’embauche du régime général en Grand Est n’augmentent que faiblement entre 2018 et 2019 (+0,7%), après une progression plus notable entre 2017 et 2018 (4,1 %). En 2019, près des 2/3 des DPAE du régime général sont comptabilisées dans les 7 plus grandes zones d’emploi du Grand Est, pour la moitié de la population salariée. Celles enregistrées par la MSA se situent principalement dans la partie Ouest de la région caractérisée par une forte activité agricole et viticole.
Les CDD inférieurs à un mois continuent d’être le plus largement utilisés (64 %). En 2019, les DPAE progressent davantage pour les seniors et pour les femmes. Les embauches restent majoritaires dans la construction, les services et dans le secteur de la culture et de l’élevage. Le recours à l’intérim reste majoritaire dans le secteur de l’industrie et un tiers des contrats d’intérim sont conclus dans le secteur des services (hors commerce).
En 2020, les mesures du premier confinement ont provoqué une baisse brutale et d’ampleur de l’activité économique en France. Pour les entreprises, la réduction des embauches a constitué un premier levier d’ajustement de leurs effectifs. Ainsi, en Grand-Est, la baisse des DPAE amorcée dès la fin du premier trimestre 2020 (- 5,2 % par rapport à T1-2019) s’accentue nettement au deuxième trimestre avec une baisse régionale de 49,9 % (par rapport à T2-2019). Dans l’intérim, au premier trimestre 2020, les embauches se rétractent dans tous les secteurs d’activité et la crise sanitaire fait apparaître un recul historique de l’emploi intérimaire (- 43,2 %). L’emploi intérimaire se redresse toutefois (+ 25,0 %) au second trimestre en lien avec la reprise de l’activité.